Les vacances m’ont permis de rattraper mon retard dans les séries de manga que je suis.
Ce qui me permet de conclure une jolie histoire avec Your lie in april et de commencer quelque chose de plus léger et rigolo avec Cheeky love.
Et vous ? Avez vous fait le plein de lectures japonaises pendant vos congés ?
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Your lie in april T.9 à 11
scénario et dessin de Naoshi Arakawa
Ki-Oon – shonen, 2016
Kaori est à l’hôpital et ne peut désormais plus jouée du violon. Kôsei ne sait comment réagir face à celle qu’il aime. Il est partagé entre son envie de continuer la musique coûte que coûte ou d’arrêter de nouveau ne pouvant se passer de la présence de la jeune fille sur scène.
Ces trois tomes concluent cette série de la manière la plus émouvante et la plus honnête qui soit. La mangaka interroge une fois de plus ses personnages sur leur implication dans l’art et la musique, sur ce qui les définit, sur ce qui les lie les uns aux autres, sur ce qui restera gravé dans leurs cœurs. Loin du clivage shonen/shojo (traduisez garçon-fille), cette série parlera à tous les enfants et à tous les adolescents par ce qu’elle a d’universel. La fin ne berce pas dans la facilité en évitant l’écueil du happy-end souvent propre aux histoires pour enfant.
Une belle série à avoir dans son fonds.
Cheeky Love T.1 à 3
scénario et dessins de Mitsubachi Miyuki
Delcourt – Tonkam, 2017
Yuki est devenue la manager du club de basket de son lycée parce qu’elle était secrètement amoureuse du capitaine. Naruse, un des joueurs de seconde, s’en est rendu compte et décide de l’embêter avec ça. Mais si cette attitude cachait de plus profonds sentiments…
Si vous êtes en quête d’un nouveau shojo comique, je vous conseille vivement celui-ci. Les deux héros de cette romance n’ont pas grand chose en commun et des caractères franchement butés qui les amènent à de nombreuses confrontations pour le bonheur des lecteurs. Humour et dialogues bien sentis sont au rendez-vous avec en toile de fond le domaine sportif du basket. Pour les dessins, la mangaka fait particulièrement attention à ses trames et aux visages de ses personnages dont les expressions sont parfois exagérées pour le côté comique. Un bon démarrage. Vivement la suite !
Shirayuki aux cheveux rouges T.14/15
scénario et dessins de Sorata Akiduki
Kana, 2016
Shirayuki a pris son poste à la pharmacie de Lilias accompagnée d’Obi comme garde du corps. De son côté, le prince Zen continu à progresser. Le chemin pour se revoir semble encore long.
Une intrigue vraiment intéressante pour un shojo car elle développe les personnages en dehors de la romance pour montrer combien chacun essaie d’évoluer dans son domaine. Le personnage de Shirayuki est rafraichissant par la détermination dont elle fait preuve malgré sa timidité naturelle. Malgré tout on reste un peu sur sa faim pour un shojo et on espère voir un peu plus les deux personnages principaux ensemble dans les prochaines tomes. Les deux côtés de l’histoire auraient besoin de se rejoindre pour ne pas perdre le lecteur. Pour les dessins, la mangaka a vraiment trouvé son style, reconnaissable par sa délicatesse. Une série agréable dont on attend chaque tome avec intérêt.
My Hero Academia T.6 à 8
scénario et dessins de Kohei Horikoshi
Ki-Oon – shonen, 2016/2017
Après le tournoi de fin d’études, Izuku et ses camarades sont envoyés en stage dans des agences de super-héros…
Le mangaka de cette série n’en a pas fini avec ses héros. Il les teste un peu plus à chaque tome et les pousse dans leur retranchement que ce soit physique ou psychique. Jouant à fond la carte du super-vilain, il s’attaque à un nouvel aspect de son intrigue tout en continuant à avancer ses pions dans l’apprentissage des jeunes super-héros. Le nombre important de personnages permet à chaque lecteur de trouver son préféré même si certains restent très secondaires. Pour les dessins, on retrouve toujours cette dynamique incessante et des personnages aux traits suffisamment différents pour qu’on puisse les reconnaître sans soucis.
Rere : Hello T.6 à 8
scénario et dessins de Toko Minami
Delcourt, 2016
Rikiko a de plus en plus de mal à cacher ses sentiments pour Minato quand ils sont ensemble. Mais le problème semble se résoudre puisque ses sentiments pourraient être partagés…
Avec des traits toujours aussi délicats, la mangaka fait avancer la prise de conscience de son héroïne et amène même les tourtereaux vers le début de leur idylle. Certains dialogues et quiproquo font sourire et apporte une pointe d’humour. Il n’y a rien de très original, ni de transcendant mais l’ensemble est fluide, très humain et jonché de repaire et de codes de la société japonaise. Les premiers pas de leur couple ressemblent à ceux des animaux : instables, plein d’envie et drôle. Une jolie série pour les amatrices de shojo tendre et bienveillant.
Chihayafuru T.17/18
scénario et dessins de Yuki Suetsugu
Pika, 2016
La compétition de karuta fait rage. Les matchs individuels ont commencé et chacun se donne à fond afin de passer au niveau supérieur.
On entre dans l’air des compétitions pour ce manga présenté à la base comme un shojo mais qui ressemble beaucoup trop à un shonen pour séduire les amatrices du genre. Les personnages avancent tous de niveau et montrent leur volonté à gravir les échelons supérieurs comme dans tout bon manga de ce genre. J’aime toujours les dessins mais je commence à me lasser de cette intrigue trop sportive qui laisse de côté les personnages et leurs relations. J’espère que les prochains tomes ne me laisseront pas à nouveau sur ma faim.
Rainbow Days T.6/7
scénario et dessins de Minami Mizuno
Kaze manga – shojo, 2016/2017
Les choses avancent considérablement pour Natsuki même s’il ne s’en rend pas forcément compte. De son côté, Matsu a enfin avoué son béguin à Mari mais la jeune fille le voit toujours comme un garçon à fuir…
Toujours aussi drôle et border-line, cette série ne propose pas une romance mais quatre puisque nous suivons une bande de 4 garçons aux caractères très différents et donc aux relations amoureuses tout aussi différentes. Entre Natsuki très fleur bleue, Matsu le tombeur qui se fait prendre à son propre jeu, Kei le sado et Tsuyo le geek, il y en a pour tous les goûts. La mangaka réussit à ne pas perdre son lecteur grâce à un effet de bande. Elle se focalise tour à tour sur chaque relation mais garde l’ensemble des protagonistes en arrière plan ce qui permet de révéler des détails qui auront leur importance par la suite. Un habile jeu de focales qui ne doit pas être si évident à maintenir. En tout cas, je m’amuse toujours autant à la lecture de cette série.
Si vous avez manqué le début :
@ Your lie in april T.1/2/3 [#] T.4/5 [#] T.6/7/8 [#]
@ Shirayuki aux cheveux rouges T.1/2 [#] T.3 [#] T.6/7 [#] T.8/9 [#] T.10/11 [#] T.12/13 [#]
@ My Hero Academia T.1 [#] T.2/3 [#] T.4/5 [#]
@ ReRe Hello ! T.1 à 3 [#] T.4/5 [#]
@ Chihayafuru T.1 [#] T.2/3 [#] T.4 à 7 [#] T.8/9 [#] T.10/11 [#] T.12/13 [#] T.14 à 16 [#]
@ Rainbow Days T.1 [#] T.2/3 [#] T.4/5 [#]
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Bonus :
tout est dit 😉
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Plus je te lis, plus je me dis que j’ai encore beaucoup à apprendre du manga !
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je crois que c’est un domaine sans fin 😉
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