Cette fin de mois me verra être à jour dans les chroniques de manga.
Et c’est suffisamment rare pour être signaler.
Bonne lecture.
We are always T.8/9
scénario et dessins d’Ayu Fujimiya
Tonkam, 2012
Saeka croit être sûre de ses sentiments pour le professeur mais la déclaration de Kyo semble pourtant l’avoir ébranlée… De son côté, Haruna continue à cacher des informations à Nori dans le but de la protéger.
On sent que la fin de cette série approche et que la mangaka commence à mettre en place les dernières ficelles de son intrigue. Les revirements sont nombreux et ce n’est pas pour me déplaire. J’apprécie toujours cette série pas trop bavarde pour la délicatesse de ses dessins et pour la construction polyphonique qu’elle développe. Une originalité qui continue à la faire sortir du lot.
La Rose et le démon T.9/10
scénario et dessins de Miwako Sugiyama
Panini manga, 2014
Kumi doit décider qui de Hyô ou Chihaya sera l’élu de son cœur… Une décision qu’elle seule peut prendre et qui s’avère compliquée s’il elle ne veut blesser personne.
Voici finie cette gentillette série qui aura su se ressaisir sur la fin. Alors même que les dessins ne sont pas ma tasse de thé (pas assez de finesse sur les gros plans) et que le scénario manque singulièrement d’humour, je retiendrais que la mangaka a su briser son couple principal pour redonner un nouveau souffle à son intrigue. Ce n’est pas franchement une série que je conseillerai car je suis sûre qu’elle trouvera son public sans moi.
No longer héroine T.7/8
scénario et dessins de Momoko Kôda
Delcourt – Akata, 2014
Rita et Hiromitsu se sont déclarés la guerre pour gagner le cœur d’Hatori. La jeune fille est déjà conquise mais sait-elle réellement par qui ?
Je ne sais plus réellement quoi penser de cette série. Elle reste dans une veine très classique des romances japonaises avec un triangle amoureux qui n’en finit plus de rebondissements. Mais d’un autre côté, elle a quelque chose de spéciale qui la fait sortir du lot. Surement grâce au dessin de la mangaka qui n’hésite pas à déformer le visage de son héroïne pour transmettre les sentiments extrêmes de celle-ci quitte à la rendre incroyablement moche. Il ne reste plus que deux tomes à celle-ci pour se décider !
Six Half T.2
scénario et dessins de Ricaco Iketani
Delcourt, 2014
Shiori est amnésique. Malgré les efforts de son entourage pour l’aider à se souvenir du passé, la jeune fille ne se rappelle de rien. Elle préfère même y renoncer et se construire une nouvelle vie car elle ne comprend pas l’ancienne. L’arrivée d’une jeune femme dans la vie de son frère aîné risque pourtant de remettre en cause le fragile équilibre que la famille avait trouvé.
Je suis toujours aussi séduite par ce manga qui maintient une rare intensité pour un shojo (ou ce qu’on pourrait prendre pour tel de premier abord). En y regardant de plus près, la mangaka développe une intrigue beaucoup plus complexe autour de l’identité individuelle, de la famille et surtout de la construction psychique de l’être humain. Chaque fin de chapitre laisse présager que la mangaka nous réserve bien des rebondissements et je ne saurais absolument pas prédire ce qui attend l’héroïne par la suite.
Une série tout à fait dans le style de Piece de Hinako Ashihara pour la dramaturgie.
Sawako T.19/20
scénario et dessins de Karuho Shiina
Kana, 2014
Sawako, Kazehaya, Yano, Yoshida…. tous sont désormais en couple. Mais dévoiler ses sentiments, se faire comprendre de l’autre, avancer dans la même direction… sont autant de choses qu’ils vont devoir apprendre à réaliser ensemble.
La mangaka a décidé d’explorer avec les différents couples qu’elle a mis en place toutes les palettes des sentiments amoureux. Chaque couple a une identité qui lui est propre et les multiples intrigues alimentent la trame principale sans l’alourdir. Maintenant que la partie déclaration est terminée, l’auteure s’attaque au devenir de l’individu seul et dans son couple car le lycée se termine bientôt pour les personnages. Les choix risquent d’être déterminant.
Toujours avec subtilité, finesse et doigté, Karuho Shiina sait parler de l’insécurité adolescente d’autant plus présente dans la société japonaise. Une jolie série qui n’en finit pas de retenir mon intérêt.
The Civilization Blaster T.8 à 10
d’après l’oeuvre de Kyo Shirodaira
dessin de Ren Saizaki
Kurokawa, 2013/2014
Qui de l’Arbre des Origines ou de l’Arbre de la destruction sera finalement le salut de l’humanité ? Et pourquoi sont-ils apparus sur Terre provoquant les dégâts que l’on connait ?
Ce manga de science-fiction est arrivé à destination et livre avec ces derniers tomes toutes les réponses que nous attendions. Mon avis général reste le même que sur les tomes précédents. Cette série avait beaucoup de potentiel mais il a été gâché par la tonne de dialogues (trop de bavardages tue le bavardages) et le manque de rythme. Vraiment dommage car je suis toujours friande de ce genre de récit…
Si vous avez manqué le début :
@ We are always de Ayu Fujimiya T.1/2 [#] T.3 à 5 [#] T.6/7 [#]
@ La Rose et le Démon de Miwako Sugiyama T.3/4 [#] T.5/6 [#] T.7/8 [#]
@ No longer héroine de Momoko Koda T.1 [#] T.2/3/4 [#] T.5/6 [#]
@ Six Half de Ricaco Iketani T.1 [#]
@ Sawako de Karuho Shiina T.1/2/3 [#] T.4/5/6/7 [#] T.8/9 [#] T.10 [#] T.11/12 [#] T.15/16 [#] T.17/18 [#]
@ The Civilization Blaster de Kyo Shirodarai T.1/2/3 [#] T.4/5 [#] T.6/7 [#]
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Bonus :
une image qui correspond bien à l’ambiance de la série La Rose et le démon