Tomoko Ohmura

J’ai découvert le travail de la japonaise Tomoko Ohmura avec mon petit bout quand il me demandait de lire et relire Faites la queue !, titre qui a ensuite fait les beaux jours de sa petite sœur. Alors quand je me suis rendue compte que 3 de ses derniers albums étaient dans ma PAL, j’ai eu envie de les regrouper dans une chronique globale pour que vous puissiez avoir un aperçu de son travail et de son talent.

il y a du monde ohmuraIl y a du monde !
nobi nobi ! – 1 2 3 soleil, 2015

 

Le petit singe, héros de l’album, cherche à être tranquille, mais à chaque fois qu’il croit l’être, il se retrouve perdu au milieu d’une foule d’animaux à la page suivante… Le principe est simple, le graphisme coloré et la ritournelle « Oh Il y a du monde ! » rythme l’histoire avec malice. Pourtant ce n’est pas cela que je retiendrais en tant qu’adulte (contrairement à mon petit bout qui s’est amusée à la répéter). Non, moi ce sont ces paysages typiquement japonais : les bains publics avec le Mont Fuji en fond et le restaurant avec la cuisine en salle. C’est aussi la notion de jeu présente tout au long de l’album avec un petit caméléon caché dans les paysages que l’enfant doit retrouver ou la multitude d’animaux et leurs bouilles rigolotes que l’on a envie de voir évoluer.

Un album qui peut facilement être lu de 1 ans à 6 ou 7 ans car il regorge de choses à découvrir à chaque nouvelle lecture.

il y a du monde ohmura - extrait

 

pourquoi ca n'avance pasPourquoi ça n’avance pas ?
l’école des loisirs, 2015

 

Si vous connaissez Faites la queue, vous aurez compris le principe de cet album dès la première page. Si non, ce sera l’occasion de découvrir une lecture un peu particulière en tant qu’adulte mais dont les enfants raffolent pour son côté catalogue/lexique très linéaire. Et comme en plus cette fois-ci, l’histoire tourne autour des différents types de transports, c’est une lecture facilement addictive.

On commence donc la lecture au numéro 50, le tricycle pour finir avec le 1, la grue. Entre les deux, des embouteillages de véhicules, d’engins et autres éléments à roues plus ou moins connus des enfants qui défilent avec pour chacun, une phrase, un petit commentaire sur la situation qui créée le sur-place… et enfin la révélation finale (dont je ne dirais rien). Une chute fantasque car inimaginable dans la réalité mais qui plaira sans aucun doute !

Une lecture amusante à lire et à relire.

pourquoi ca n'avance pas - extrait

 

ascenseur du petit paresseuxL’ascenseur de Petit Paresseux
l’école des loisirs, 2016

 

Un album qui se lit à la verticale comme l’arbre que doit descendre Petit Paresseux pour trouver la source qui lui permettra de se désaltérer. En chemin, il croise de nombreux habitants de ce même arbre qui vont eux aussi se diriger vers le bas… Forcément il y a une chute (au sens propre comme au figuré) dans cette histoire ainsi qu’une conclusion liée au titre de l’album.ascenseur du petit paresseux - extrait

L’ensemble est malicieux, dans des tons beaucoup plus doux que les deux autres albums et donne une ambiance plus calme à l’histoire. Du côté des images, on reconnait sans soucis le trait de la japonaise dans les rondeurs de ses personnages ainsi que leurs visages si expressifs.

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Bonus :

tomoko ohmura - bonus

6 commentaires


  1. // Répondre

    Mon fils et moi on adore Faites la queue, mais je ne connais aucun de ses autres livres. J’espère les trouver bientôt, merci pour cette découverte 🙂





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