texte de Gilles Abier : salut, hikaru !
et Antoine Dole : konnichiwa, martin !
Le Rouergue – boomerang, 2015
Deux écoliers entament une correspondance via leur établissement. Leurs particularités : ils vivent chacun à un bout du monde. De la France au Japon, les frontières ne sont pas que terrestres. Sauront-ils les dépasser ?
Comme tous les titres de la collection, ce roman propose deux visions d’une même histoire, exposées tête-bêche, avec la possibilité de les lire dans n’importe quel sens.
On retrouve dans cette histoire autour d’une correspondance franco-japonaise deux auteurs que j’aime beaucoup et que j’ai surtout lu dans des textes pour les plus grands. Ils racontent ici l’amont de la correspondance, comment elle s’est créée (par envie ou par obligation). Ils disent aussi les attentes des enfants, leurs peurs, de l’incompréhension notamment et l’appréhension une fois la première lettre entre les mains. Les coutumes et le fonctionnement au quotidien de ces deux pays divergent profondément mais on retrouve finalement chez ses écoliers les mêmes sentiments.
Il y a dans les deux textes de la finesse et une justesse de ton qui satisfera les enfants. J’ai trouvé que les histoires étaient complémentaires et avaient du répondant. Pas de déséquilibre, pas de match entre le Japon et la France, seulement le récit du début d’une belle amitié.
Un petit roman qui entre dans mon objectif lecture de février
Pour en savoir plus :
@ les avis de Pépita, Liyah et Orbe
@ Gilles Abier pour les plus grands dans : J’me sens pas belle et Amour mortel
@ Antoine Dole à découvrir avec A copier 100 fois
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Bonus :
au final, un sourire d’enfant reste le même quel que soit la région où il habite