« Le jour où j’ai découvert que je pouvais voler, j’ai compris que je n’étais pas une enfant comme les autres. »
Si vous suivez ce blog depuis quelques temps, vous ne pouvez pas avoir manqué mon affection pour le travail de ce duo. Je me devais donc de vous parler du dernier album né de la collaboration de Michaël Escoffier et Kris Di Giacomo.
L’album joue sur le décalage entre le texte et les illustrations. Les mots d’Escoffier reprennent les pensées de l’héroïne. Elle nous explique ses différents dons, les moments où ses pouvoirs marchent le plus ou le moins. Et de l’autre côté Kris Giacomo nous montre la réalité du quotidien de ce bambin. Il est par exemple plus facile de faire disparaître un gâteau que des petits pois, ou de respirer sous l’eau quand on a un tuba. Tout l’album se joue autour de l’imaginaire enfantin et des scénarios que l’on est capable de s’inventer (et de croire) à cet âge là.
Les images jouent autour des tons sépias sur lesquelles ressortent des trais noirs de pastel (à ce qu’il me semble). L’ensemble forme un tout très cohérent où les enfants devront chercher les détails figurant la réalité (par rapport à l’histoire).
Le tout est bourré d’humour comme d’habitude. Il faudra cependant aux enfants quelques années supplémentaires pour bien le comprendre. Un album pour les jeunes enfants mais pas pour les tout-petits qui risquent de prendre le texte au premier degré et donc de passer à côté du vrai potentiel de ce livre.
Challenge Je lis aussi des albums chez Hérisson 58/36
Challenge Chez vous sur ce blog
Pour en savoir plus :
@ les avis de Liyah, Clarabel, Gabriel, LetterBee et la Soupe de l’espace
@ d’autres albums de M. Escoffier et K. Di Giacomo : Tous les monstres ont peur du noir, Le Loup tralala et Sans le A
@ le blog de Michaël Escoffier
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Bonus :
on dirait presque le personnage de cet album