scénario de Maïa Mazaurette
dessins et couleurs de Dagda
Jungle, 2016

 

« Les règles de la Ligue des Voleurs sont simples :
1. on ne vole qu’aux riches,
2. on vole avec classe,
3. on vole sans violence. »

 

Clémence et sa famille font partie de la Ligue des voleurs. Ses parents vivent de leurs escroqueries et vols en tout genre mais elle, est encore à l’école. D’ailleurs elle doit passer un examen très important pour sa carrière de voleuse, son seul problème étant qu’elle ne supporte pas cette vie de méfaits. Clémence rêve d’une existence normal.

 

La Ligue des voleurs ne mentionne pas de tomaison mais j’espère bien qu’il y aura une suite aux aventures de Clémence et de ses amis.

J’ai beaucoup aimé l’univers de Maïa Mazaurette qui mélange un peu d’Arsène Lupin et de Spagiarri tout en s’adaptant à la société actuelle. L’héroïne apparaît très différente de son entourage et ne sait à qui confier ses tourments. Mais ce qui lui apparaît sans issu pourrait aussi être sa voie de sortie. Qui sait ?

Du côté des dessins, Dagda possède un véritable style graphique qui ne ressemble à rien de ce que j’ai pu voir en bd jeunesse pour le moment. Il propose des visages avec des grands yeux expressifs sur des images relativement statiques (ce qui change des comics et manga) et des ambiances plutôt feutrées (ce qui convient bien dans le monde souterrain des voleurs).

Une bd qui change dans le paysage actuel et qui devrait plaire aux lecteurs dès 10 ans.

 

BD de la semaine chez Moka

objectif lecture d’août

 

Pour en savoir plus :

@ les avis de Mo et BDGest

@ le site de Maïa Mazaurette (connue pour sa chronique sexe pour le journal Le Monde)

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Bonus :

il faut savoir prendre son envol