texte d’Annet Huizing
Syros, 2016

Katinka a perdu sa mère, sa famille se reconstruit, elle aussi, et parmi tout cela il y a son envie d’écrire un livre. Ça tombe bien, Lidwine, sa voisine d’en face et amie de la famille est une auteure renommée. Elle doit bien avoir quelques astuces à lui apprendre. Commence alors les leçons du vendredi après-midi.

 

Si vous voulez un roman original, qui ne ressemble pas aux autres, je vous conseille fortement la lecture de celui-ci.

Aux premiers abords, on pourrait avoir du mal à comprendre le propos de l’auteur mais il devient de plus en plus clair au fil des pages. On y suit la vie de Katinka ou tout du moins ce qu’elle nous raconte d’elle en appliquant les leçons de son amie. Ainsi on apprend avec elle quelques trucs et astuces pour essayer d’écrire pour les autres. Chaque chapitre est l’occasion d’un petit cour dont on apprend la teneur en direct ou en différé grâce à un passage dans une police différente qui vient interpeller directement au lecteur. Il vient se confronter à la lecture précédente pour mettre en lumière les procédés stylistiques. L’exercice peut surprendre mais c’est le vrai atout de ce roman.

Car nous sommes bien dans un livre de fiction, non un documentaire. C’est vraiment une prouesse technique de l’auteure d’avoir réussi à jouer sur les deux tableaux sans perdre ses lecteurs. Car avec ce procédé, elle aurait pu créer une distance émotionnelle entre récit et lectorat mais en fait, elle nous donne encore plus l’impression de rentrer dans l’intimité de ses personnages. Mine de rien, elle aborde aussi le deuil, la séparation, la célébrité, la famille recomposée et les relations parents-enfants, et bien sûr l’acte de création.

En définitive, on reprendrait bien des cours sur quelques pages supplémentaires…

 

Challenge Young adult 5 chez Muti 49/65

et un livre qui compte dans mon objectif lecture de mai

 

Pour en savoir plus :

@ les avis de Faelys et Lirado

@ 4 questions posées à l’auteure

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Bonus :

le nécessaire pour devenir écrivain ?