Le jour de son 18ème anniversaire, Alan souhaite un cadeau bien particulier : connaître le nom de sa génitrice, afin de partir à la rencontre de cette inconnue à qui il doit la vie. L’Angleterre n’est pas loin mais les fossés les plus importants ne sont pas toujours physiques.
C’est à se demander si Mikaël Ollivier n’a pas des comptes à régler avec sa mère 😉 En tout cas, il aborde avec talent le sujet de l’abandon à la naissance (et ceux des deux côtés de la barrière).
Les chapitres alternent donc les voix d’Alan et de sa mère, toujours à la première personne, et donnent leurs deux points de vue sur cette histoire. Le lecteur peut ainsi s’attacher à la profondeur des sentiments de chacun et vite se rendre que la situation est inconfortable pour les deux protagonistes.
Le côté thriller, espionnage, prend parfois le dessus sur la partie sentimentale de l’intrigue. Car le dangereux métier d’Ellen va prendre une tournure dramatique dans laquelle elle va entraîner son fils. Ces situations rocambolesques ont l’avantage d’exacerber les sentiments et de leur donner une forte crédibilité. Elles insufflent une dynamique dans un roman qui sans cela pourrait être légèrement plombant, vu la thématique.
L’écriture de Mikaël Ollivier est toujours aussi fluide et prenante. Cet auteur est vraiment un gage de qualité même si j’ai préféré son précédent roman Le Monde dans la main.
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Pour en savoir plus :
@ les avis de Alice, Faelys, Lirado, Fantasia, Oz, Azilis, Télérama, et Ricochet
@ le site de Mikaël Ollivier
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Bonus :
les fameuses grues, petit clin d’œil à ceux qui ont déjà lu le roman