Nous poursuivons notre tour des contes en Asie comme l’avait ammorcé le conte d’hier.
La Chine et ses montagnes nous attendent…

 

Voilà le loup !

texte de Guillaume Olive

illustrations de He Zhihong

Chan-Ok – Perles du ciel, 2013

 

Yang garde les moutons de son troupeau au cœur des montagnes chinoises. Petit garçon malicieux et impertinent, il fait croire aux habitants du village qu’un loup s’attaque aux bêtes.

 

Nous connaissons tous le conte traditionnel du petite garçon qui criait au loup. Et bien voici son homologue chinois. Yang est un berger farceur qui adore embêter son monde en appelant à l’aide, jusqu’au jour où il en a vraiment besoin et personne ne vient l’aider. Heureusement pour lui, seul son troupeau se fera dévorer…

« Le petit berger s’enfuit tandis que le loup dévorait son troupeau, payant ainsi le prix de sa tromperie pour avoir trop menti. »

Notez la poésie des mots dans cette morale typique des contes traditionnels. Guillaume Olive capte facilement le lecteur par la rythmique de son texte qui accompagne à merveille les magnifiques estampes réalisées par sa femme He Zhihong. Je mentionne leur lien de parenté car je trouve qu’une réelle cohésion existe entre mots et images, peut-être leur travail commun en est-il la source…

He Zhihong nous entraîne dans l’illustration traditionnelle chinoise grâce à sa technique. Les somptueux paysages et leurs montagnes, les ombrages révèlent le caractère asiatique de ce conte sans que l’on puisse émettre un seul doute. L’utilisation de couleurs récurrentes, du rouge qui éclate et surgit comme le loup, dynamise ces images tout droit sorties d’un tableau.

Un bel ouvrage, avec un beau format pour admirer le travail d’illustration, à raconter et conter pour les petits et pour les grands. Vraiment enchantée je fus.

 

Challenge Je lis aussi des albums chez Hérisson 20/36

 

Pour en savoir plus :

@ les avis de LetterBee et les Sandales d’Empedocle

@ le site internet de He Zhihong

@ découvrez d’autres titres de cette collection sur le site de Chan-Ok

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Bonus :

la version très Rossienne de ce conte…