Une semaine tout juste après le Salon du Livre et de la Presse Jeunesse de Montreuil (de son petit nom SLPJ), j’ai encore le sourire aux lèvres et la banane rien que d’y penser.

Pensez donc, à peine arriver je me faufile à l’intérieur. Mon programme à la main, je veux essayer de rencontrer Claudine Desmarteaux dont j’entends parler sur tout les blogs et dont j’espère bien repartir avec son dernier titre : Troubles chez Albin Michel Jeunesse.

Comble de la chance, je suis la première dans la file des dédicaces. Je suis toutefois obligée d’attendre qu’une bavarde et néanmoins charmante jeune femme finisse de lui faire la conversation (Claudine me jette un coup d’œil et un sourire d’excuse quand elle voit que c’est elle que j’attends). Bref, mon tour arrive. J’échange quelques mots avec elle, un franc sourire aux lèvres et je repars avec une dédicace et l’espérance d’aimer ce livre autant que le reste de la blogosphère.

Quelques minutes plus tard, je rencontre enfin mon collègue d’A l’ombre du Grand Arbre et blogueur renommé de La Mare aux Mots, j’ai nommé Môsieur Gabriel !

Et je me laisse guider par ses bons soins. Je le suis dans ses pérégrinations, me laissant bercer par sa connaissance des petits éditeurs. Je découvre, ou re-découvre certaines maisons. Je papote, il me présente. On s’arrête devant chez OQO que nous connaissons tous les deux mais jamais pour les mêmes titres. On continue. Plus loins Gulf Stream, maison d’édition que je connais surtout pour sa collection de romans ado noir, je reconnais un visage sans jamais avoir eu de contact avec eux. Mais oui, c’est l’interview de Gabriel !

Coup de téléphone. L’occasion de retrouver une ancienne collègue sur le Salon. Je laisse donc ce joyeux trublion pour Catherine et nos souvenirs. Tout en parlant, je farfouille dans mon sac, le vide, le renverse… mon programme des dédicaces : perdu ! Pas grave. On fera sans. Et me voici entrainant mon amie derrière moi dans ma recherche.

Nous voici donc sur le stand d’Actes Sud junior pour rencontrer Jo Witek dont j’avais adoré Petite peste et Peur express. Là encore je peux directement parler avec la dame de son polar, de celui qui paraîtra en janvier Rêves en noir (que j’ai vraiment envie de lire). Jo Witek est très abordable, souriante et facile d’abords.

Je profite de l’occasion pour découvrir le visage d’Anne Vantal, auteur de Peine maximale et Au bout là-bas, deux textes que j’avais particulièrement aimé. Sachant que son titre Voie interdite fait partie de ma wish-list, je me l’achète et me le fait aussi dédicacer. Pourquoi se priver ?

Une fois ces belles rencontres achevées, nous nous en retournons Catherine et moi faire des allers et venues dans le Salon, parlant de nos derniers achats pour nos bibliothèques respectives, de nos derniers coups de cœur… Je croise des collègues d’autres collectivités, elle aussi. La journée Pro à Montreuil c’est LA journée des bibliothécaires jeunesse et je suis loin d’être la seule à me faire plaisir.

Je repère la dédicace de David Sala dont je veux absolument le dernier album : Féroce. Je me dis que je viendrais plus tard. Grand mal m’en a pris. Je reviens, septième place dans la file d’attente à 11 h pile. Trois quart d’heure plus tard, j’en ressors (je ne remercierais pas les personnes qui font dédicacer 3 livres à la fois, ou ceux qui viennent chercher des appuis pour de futurs jobs). Résultat : un illustrateur fort sympathique mais avec qui je n’ai pas pu dialogué. Contrairement aux personnes avant moi, je savais que si je lui parlais, la dédicace serait plus longue et que moins de gens pourraient en avoir.

Bref, je repars satisfaite mais agacée car cette attente m’aura empêché de déjeuner avec Hérisson que je voulais tant rencontrer.

Pause déjeuner bien méritée dans un coin d’escalier avant de repartir à l’assaut du Salon.

14h. Le début d’après-midi. Je me sépare de ma comparse qui me laisse devant le stand de Hélium pour me faire dédicacer le sublime A table ! signé par Géraldine Collet et Estelle Billon-Spagnol. Ce n’est pas la bonne maison d’édition mais j’espère que cela ne posera pas de problème… Deux jeunes femmes discutent (côté éditeur), j’arrive grand sourire et leur fait part de ma requête. Elles se regardent, rigolent et me disent qu’elles ne sont pas les auteures mais des éditrices… qui acceptent quand même que je me fasse dédicacer l’album de chez Philomèle.

Sur ce, arrive une jeune femme pétillante, la boule à zéro et le sourire aux lèvres : Estelle Billon-Spagnol, je m’attends à voir dans son sillage Géraldine Collet mais celle-ci sera absente finalement. En tout cas, ma dédicace est géniallissime ! Le coup de crayon m’a impressionné, tout comme l’humour de l’illustratrice. Voyez plutôt :

Me voici maintenant libre comme l’air. Je ne me rappelle plus rien de mon programme perdu et peut donc vaquer devant les stands en fonction de mes envies. Rendez-vous est prix avec Gabriel et Hérisson pour un café. Une rencontre assez irréelle pour moi : enfin je mets un visage sur cette fabuleuse blogueuse. Anecdotes de blogs et de salon pour tout le monde et SURTOUT un petit tour dans le carré VIP de la presse car ces messieurs dames ont une accréditation presse. Je n’en reviens toujours pas d’avoir pu découvrir ce côté du SLPJ.

Au revoir Gabriel, avec Hérisson nous nous dirigeons vers la dédicace de Philippe-Henri Turin, l’illustrateur de Charles à l’école des dragons. La queue n’a pas l’air longue mais le monsieur est un bavard et ne peut pas délier la langue et manier le crayon en même temps. Or le temps passe et les trains n’attendent pas. Hérisson et moi partons à la recherche de nos bagages pour rentrer dans nos lointaines provinces…

Je rejoins Catherine à la sortie qui m’accompagne jusqu’à la gare pour faire un bisou à la petite louloute (gentiment gardée par son grand-père pour la journée). Je reprends ma fille et nous montons dans le train, heureuses toutes les deux (mais pour des raisons différentes) de ce merveilleux lundi.

J’y retournerais l’année prochaine ça c’est sûr ! Prenons rendez-vous !

PS. Je présente mes excuses à tous les voyageurs du wagon x du train Paris-Rouen de 17h25 pour la gène que ma fille n’a pas manqué d’occasionner.