Après vous avoir présenté hier Le Petit monstre du noir édité chez un petit éditeur du nom de la poule qui pond édition, me voilà aujourd’hui avec deux nouveaux titres sur la peur du noir et des mystères qu’il cache…
Je veux de la lumière ! texte et illustrations de Tony Ross Gallimard jeunesse, 2007
Vous connaissez la petite princesse de Tony Ross ? Mais si vous la connaissez forcément avec sa frimousse enjouée, sa longue robe blanche (qui ressemble à une chemise de nuit) et sa couronne vissée sur la tête.
Dans cette histoire, la petite princesse a peur du noir et des fantômes qui s’y cachent. Elle « veut de la lumière ! ». Tour à tour, tous les adultes viennent la rassurer. Finalement elle se dit que les fantômes aussi doivent avoir des peurs et elle a bien raison, ce qui les effraient le plus ce sont les petites filles !
Comme à son habitude T. Ross joue sur l’humour et le cocasse des situations pour dédramatiser les peurs enfantines. Tout le monde aime la petite princesse et ce n’est pas moi qui vous dirait le contraire.
L’avis de Ricochet sur cet album.
Le Cauchemar texte et illustrations d’Elsa Oriol Kaléidoscope, 2011
Blanche a peur des bruits qui s’échappent de son armoire. D’autant plus qu’elle sait qui va en sortir…
Pour les enfants qui ont envie de se faire peur, voici l’histoire idéale.
Les illustrations hyper réalistes d’Esa Oriol nous font entrer directement dans le récit et ressentir les peurs de la petite fille. La sorcière est effrayante à souhait surtout avec son couteau et sa fourchette à la main. Les enfants auxquels je l’ai lu se sont fait une belle frayeur mais heureusement l’histoire se finit bien. Je ne vous révèle pas la chute pour garder tout le suspens.
Je connais déjà le travail de l’illustratrice avec Cendrillon et Dix petits poussins, cet album confirme qu’en plus d’un très bon coup de pinceau, elle possède aussi une plume.
L’avis de Ricochet sur ce titre.
J’aime mes cauchemars texte de Séverine Vidal illustrations d’Amélie Graux Gallimard jeunesse – Giboulées, 2014
Quand on aime ses cauchemars, qu’on veut les préserver, les adorer, il est parfois difficile de le faire comprendre à ses parents. Il faut alors employer toute la ruse nécessaire pour les faire revenir chaque nuit.
Cet album propose une vision tout à fait particulière des cauchemars enfantins. Car, effectivement, pourquoi l’enfant ne pourrait-il pas apprécier ces nuits effrayantes ? Le héros de l’histoire ne supporte plus les histoires merveilleuses et dégoulinantes de bonnes intentions (j’ai adoré sa vision des chatons). Alors il (ou elle, je n’ai pas su le déterminer) fait tout ce qu’il faut :
« Et je m’endors. Tranquille. En espérant faire revenir le loup, les bruits du grenier, les monstres poilus et la forêt sombre. »
On reconnait l’humour et les formulations savoureuses dans l’écriture de Séverine Vidal tout comme le coup de crayonné et la frimousse rondelette du personnage d’Amélie Graux. Le duo fonctionne de bien belle manière et livre un bel album qui saura amusé les enfants dès 2/3 ans.
Les avis de Gaëlle, Céline, Clarabel, Gabriel et la Soupe de l’espace sur cet ouvrage.
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Challenge Je lis aussi des albums 2014 chez Hérisson 58/100
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Bonus :
tout dépend de la forme que prennent nos cauchemars…
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J’aime mes cauchemars est sympa car il prend tout sur le mode de la dérision et du rire.
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C’est effectivement ce qui m’a plu dans cet album
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