texte de Silvana Gandolfi

Les Grandes Personnes, 2011

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Santino, enfant sicilien, suit son père dans tous ses déplacements. Jusqu’au jour où il assiste à son assassinat par la mafia locale.

Lucio est passionné de voile mais il doit s’occuper de sa petite sœur. Son père est parti trouver du travail au Vénézuela et sa mère ne peut se déplacer en dehors de l’appartement.

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Prix Sorcière 2012, catégorie Roman Ado

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L’écriture de Silvana Gandolfi est toujours aussi sublime. Elle alterne la voix des deux enfants. Les deux histoires se construisent en parallèle avant de se croiser, se rencontrer.

Les personnages sont attachants et chacun éprouve des sentiments liés à son âge. Santino mélange l’euphorie et la tristesse ; on aimerait le garder près de nous, le préserver un peu plus de ce monde cruel et incompréhensible. La solitude et le poids des responsabilités pèse sur Lucio ; on aurait bien envie de le câliner un peu pour lui rappeler qu’il est toujours un enfant.

Cette lecture fut admirable comme toujours avec cette auteure. Je regrette cependant d’avoir connu les ficelles de l’histoire avant de la lire. Cela m’a un peu gâché mon bonheur.

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Un roman qui comptait pour le défi lecture d’août.

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Pour en savoir plus :

@ les avis de Eliabar, Fantasia, Danielle Bertrand pour Ricochet, les Histoires sans fin, Mirontaine, Gaëlle, Marylène et Bauchette

@ une biographie de l’œuvre française de Silvana Gandolfi chez Ricochet

@ le site internet des éditions Les Grandes Personnes

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Bonus :

ça me rappelle mes vacances…