adaptation du roman éponyme de Marie Desplechin
scénario et dessins de Magali Le Huche
Rue de Sèvres, 2017

 

Verte ! Mais quelle mouche a piqué sa mère au moment de lui donner un prénom ! Verte a du mal à le comprendre comme à comprendre sa mère tout court. La jeune fille n’en a rien à faire de devenir une sorcière même si elle est née comme ça. Elle voudrait une vie normale. Pourtant au contact de sa grand-mère, elle va voir que la sorcellerie peut avoir du bon.

 

Encore un roman contemporain que je découvre grâce à son adaptation en bd. Donc ne comptez pas sur moi pour savoir si elle est fidèle au texte original ou pas, mais bon, vu que l’auteure a été partie prenante de cette transformation, on peut penser qu’elle y a fait attention 😉

J’ai donc suivi la jeune Verte qui se découvre des dons de sorcellerie qui l’a font entrer dans la lignée maternelle. Mais Verte reste avant tout une jeune fille de son temps, avec des histoires de cœur, une mère qui l’insupporte et des questions sur son père (qui ne fait pas partie de leur vie). Les dialogues sont réalistes malgré l’intrusion de la magie ici et là, et les traits d’humour tombent toujours à pic.

J’ai retrouvé en partie le trait qu’utilise Magali Le Huche dans ses albums jeunesses (notamment dans la représentation des personnages) mais je l’ai trouvé malgré tout moins incisif, plus délayé, tout comme son utilisation des couleurs. Pour tout vous avouez, je suis un peu déçue par l’ensemble que j’attendais plus dynamique.

Une lecture sympathique mais pas transcendante.

Participation à la BD de la semaine chez Stéphie

qui entre dans mon objectif lecture d’avril 2017

 

Pour en savoir plus :

@ les avis de Clarabel et la Soupe de l’espace

@ un aperçu du travail de l’illustratrice grâce à Ricochet

@ à découvrir également le génial Le Poisson perroquet illustré par Magali Le Huche

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Bonus :

si Verte habitait à la campagne, je verrais bien sa maison comme ça…