texte de Julie Fogliano
illustrations d’Erin E. Stead
Kaléidoscope, 2014
« si tu veux voir une baleine
tu as besoin d’un siège pas trop mou
et d’un châle pas trop doux
parce que des yeux ensommeillés ne peuvent
pas repérer le ballet
des baleines qui vont et qui viennent »
Depuis longtemps déjà je souhaite vous parler de cet album fort poétique qui invite à la contemplation, à l’émerveillement et à la rêverie. Julie Fogliano signe un texte sans ponctuation qui se lit d’une traite, comme dans un souffle, comme on le dit. Propre alors à chaque lecteur de trouver son rythme pour s’imprégner du récit.
Pour les illustrations, le travail d’Erin E. Stead joue sur les focales et les cadres, tantôt à fond perdu, tantôt plein cadre, pour laisser le choix aux lecteurs iconographiques d’aller plus loin. Avec des couleurs surannées qui donnent un ton très nostalgique à l’ensemble, on se prend à contempler le livre comme on regarde le ciel ou la mer, espérant enfin voir cette baleine que ces merveilleux conseils nous promettent.
Un livre délicat, comme une ode à l’imagination et à la paresse, à lire dès 2/3 ans.
Challenge Je lis aussi des albums 2017 chez Hérisson 24/100
Challenge Objectif lecture 2016 sur ce blog
Pour en savoir plus :
@ les avis de Céline, Marje et les Sandales d’Empedocle
@ le site internet d’Erin E. Stead
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Bonus :
si tu veux voir une baleine, tu peux aussi la dessiner