Clotaire a des parents très occupés. Il l’ai lui aussi avec son chien imaginaire malheureusement les adultes ne le voient pas d’un très bon œil. Ils décident alors (sur les conseils de la psychologue) d’aller à la SPA et de lui offrir un vrai chien. Il en repart avec Bon Zigue, un vieux cabot plein de puces qui n’a pas la langue dans sa poche !
J’aime l’écriture de Pascale Maret. C’est ce qui m’a donné envie d’ouvrir ce livre, plus que la couverture colorée, plus que la quatrième de couverture rigolote.
On y découvre un enfant mal dans sa vie, qui a absolument besoin d’un ami quitte à se l’inventer. Et tout de suite, après quelques pages, on s’attache à Clotaire, et on apprend avec lui à apprivoiser ce bon vieux Bon Zigue.
Mais c’est quoi ce blaze me direz-vous ? Et bien c’est de l’argot, et Bon Zigue le parle à la perfection. Tout le récit est ponctué de ce vocabulaire dont on a plus bien l’habitude il faut dire et les quiproquos entre le jeune maître et le chien donnent lieu à des scènes très drôles.
Par ailleurs, ce petit roman offre une histoire à suspens. Bon Zigue voulant revoir une fois son ancien maître Nanar mis en maison de retraire, Clotaire finit par se faire kidnapper. Vers qui alors la loyauté de Bon Zigue ira-t-elle entre le nouveau et l’ancien maître ?
C’est une jolie lecture avec laquelle je me suis bien amusée.
Challenge 1% rentrée littéraire 2014 chez Hérisson
Challenge Young adult 4 chez Muti 10/65
Pour en savoir plus :
@ les avis de Sophie, Alice, Anne, Marje et Ricochet
@ découvrez aussi sur ce blog du même auteure : Le Monde attend derrière la porte et Les Ailes de la sylphide
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Bonus :
qui sait ce que diraient les chiens s’ils pouvaient effectivement nous parler ?