Prenna vient du futur. Elle fait partie des Migrés venus se réfugier dans notre présent pour survivre aux multiples épidémies. Afin de ne pas causer de dommages temporels, sa communauté vit en vase clos et respecte un certain nombre de règles très strictes, la dernière étant : aucun lien d’intimité avec un natif du temps présent.
Je connaissais Ann Brashares pour être fan de sa série Quatre filles et un jean, puis pour avoir été déçue par L’Amour dure plus qu’une vie. Ainsi ai-je commencé ma lecture un peu fébrile. Allais-je apprécier ce nouveau roman ou au contraire être déçue une nouvelle fois ?
L’auteure est finalement surprenante d’efficacité dans ce roman, ni trop court ni trop long. Elle arrive à expliquer un contexte multi-temporels, à dessiner une situation sur le point de basculer tout en étoffant son personnage principal. En utilisant la première personne du singulier, elle nous fait découvrir le quotidien pas très gai de cette ado du futur, ses émotions et ses frustrations. En effet, Prenna oscille entre l’envie de profiter du temps présents et le besoin de crier au monde son devenir afin qu’il change.
Ann Brashares n’oublie pas la part de romance nécessaire à ce genre de livre, un domaine dont elle connait les codes en dessinant un personnage masculin dont rêvent toutes les adolescentes.
L’ensemble apporte son lot d’action, de rebondissement et de frustration. Pour moi, Ann Brashares a largement réussi son insertion dans la littérature dystopique, et le tout dans un tome unique !
Challenge Young adult 3 chez Muti
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Pour en savoir plus :
@ les avis de Clarabel, Alice, Mélo, Muti, Hérisson et Faelys
@ découvrez la fin de la série Quatre filles et un jean sur ce blog
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Bonus :
les éditions Gallimard ont eu la bonne idée de conserver la couverture originale ; par contre, pour le titre l’article change beaucoup de choses à mon sens…
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Je n’ai pas été aussi convaincue même si j’ai aimé. Il me manquait des choses quand j’y repense. Mais ça fait plaisir d’avoir un seul et unique tome pour le genre dystopique, là je te rejoins.
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Oui une histoire qui prend fin en un seul tome cela devient vraiment rare ces temps-ci, surtout dans ce genre.
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Je suis tout a fait d’accord avec toi pour moi aussi petite la différence entre notre titre et celui en VO soit elle, il n’en reste pas moins que le sens en soit changé du moins en parti. Je trouve le titre Anglais plus tranchant et plus poignant, je trouve qu’il correspond mieux aussi a l’image que je peux me faire du roman a travers le résumé et ton avis 🙂