Chih-Nii et ses parents vivaient au sein d’un petit village perché en haut du Mont Tai. Lorsque la pluie s’absenta et que la sécheresse s’installa, le père de la jeune fille partit au loin, chercher les nuages, lui le descendant du fondateur du village. Ne le voyant point revenir, l’eau se faisant toujours plus rare, les rumeurs concernant sa fuite possible allèrent bon train. Chih-Nii pour laver ces affronts confectionna des nuages dans le secret de la nuit…
Ce conte aux accents asiatiques est un texte délicat et poétique. Sa lecture à voix haute est un vrai régal car la rythmique des mots sonnent avec habileté.
L’histoire est un brin magique mais c’est surtout l’histoire familiale, la confiance de l’enfant envers son père que l’on retiendra au bout du compte. Dans la dureté de la vie, les liens sont plus forts.
Les illustrations sont très oniriques, presque plus que les mots. Virginie Rapiat a du dessiner une vision de ces nuages tissés, et ils donnent franchement envie de les voir amener la pluie. Le travail de tisseuse de nuages semble délicat et précis, comme celui d’un illustrateur. Peut-être s’est-elle inspiré de sa propre vision du métier ?
En tout cas, le grand format de cet album permet une lecture fluide et surtout une immersion complète dans l’univers créé par les auteurs.
Challenge Bookineurs en couleurs chez Liyah (PAL Rouge)
Challenge Je lis aussi des albums chez Hérisson 43/36
Pour en savoir plus :
@ les avis de Liyah, Thalie, Lael, Anne, Maman Boabab, Dorot et
@ le blog d’Ingrid Chabert et celui de Virginie Rapiat
@ le blog des éditions Des ronds dans l’O
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Bonus :
des nuages en plein tissage… ©
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Un coup de coeur pour ces illustrations magnifiques!
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Je l’avais déjà repéré celui-ci ! Tu ne fais que confirmer la chose : il me le faut 😉 Il est vraiment magnifique, rien que la couverture est sublime…
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Sublimes, c’est le mot. Le texte est délicat et va à merveille avec les illustrations.