T.3, Bettina
d’après le roman de Malika Ferdjoukh
adaptation et dessins de Cati Baur
Rue de Sèvres, 2016

 

Le printemps pointe le bout de son nez à la Vill’Hervé. Il risque de chambouler bien des vies entre l’arrivée de trois nouveaux locataires dont un charmant jeune homme, les états d’âmes des sœurs Verdelaine et une amitié distendue.

 

Ce troisième tome des aventures de la fratrie Verdelaine permet d’entrer un peu plus dans leur intimité. Il fait la part belle aux émotions de chacune d’entre elles dans un registre beaucoup moins gaie que les tomes précédents. Entre le rejet, la rupture et la fragilité, le deuil vient faire son apparition une fois de plus dans la vie de cette charmante famille. Et si l’on savait qu’elle avait déjà perdu ses parents, on prend de plein fouet la nouvelle, tout autant que les personnages.

La justesse des sentiments décrits m’a particulièrement touchée et cela vient de l’habile construction du scénario et des dessins. Tantôt avec des paragraphes entiers à lire sur une illustration pleine page, tantôt un enchaînement d’images sans texte, Cati Baur se joue de la narration au profit de l’implication.

J’espère que l’on n’aura pas à attendre trop longtemps pour découvrir le quatrième et dernier opus de la série.

 

Une participation à la BD de la semaine chez Moka

et un livre qui entre dans l’objectif lecture d’août

 

Pour en savoir plus :

@ mon avis sur les deux premiers tomes : T.1, Enid et T.2, Hortense

@ les avis de Mo et Marie

@ le site internet de Cati Baur

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Bonus :

quand l’enfance n’est plus, il en reste les souvenirs