T.1, La
double disparition

Enola est la plus jeune soeur de Mycroft et Sherlock Holmes, le célèbre détective anglais. Enfant eu sur le tard, sa mère l’a élevé seule dans leur manoir, loin des
préoccupations du grand monde et des normes de l’époque. Aussi, Enola est-elle désorientée quand sa mère disparaît, la laissant seule, comme le laisser présager son prénom : Enola = Alone = Seule
en anglais.

 

T.2 L’affaire Lady Allistair

Enola est toujours à la recherche de sa mère mais mène parallèlement une vie de détective, à l’insue de ces deux frères. Elle est confrontée ici à la disparition
d’une jeune aristocrate londonnienne dont on ne sait si elle a fugué ou si elle a été enlevée. Une question qu’Enola se promet de résoudre sous les yeux de son frère.

 

Je me suis enfin lancée dans cette série policière qui me fait de l’oeil depuis un moment. Et j’ai vraiment A-DO-RE !

Enola est une jeune fille hors de son temps. Sa mère a fait d’elle une femme accomplie qui n’a pas besoin des hommes pour se débrouiller même si elle est loin de vivre dans la réalité de son
époque. Elle est dôtée d’un sens aiguisé de l’observation et de la débrouillardise, tout comme son frère aîné, mais n’a pas conscience des classes sociales, des conventions de la société et d’une
certaine réalité du monde qui l’entoure.

Le premier opus est une bonne entrée en matière, un peu lent à démarrer forcément puisque les personnages sont replacés dans leur contexte, et que leur psychologie est relativement approfondie.
Le deuxième tome permet de rentrer plus facilement dans le vif du sujet, à savoir les enquêtes policières, tout en gardant à l’esprit le fil rouge : la recherche de Lady Holmes. Le combat
psychologique qui se met en place entre Enola et Sherlock a de quoi donner de bonnes intrigues dans les tomes à venir.

L’écriture de Nancy Springer saura séduire les plus jeunes lecteurs filles comme garçons. J’attends de lire la suite avec impatience.

 

Pour en savoir plus :

@ un apperçu de la série sur le site internet de Nathan, où l’on peut feuilleter les premières pages du roman

@ les avis de Clarabel, Tiphanya,
Catherine, la Fée Bourbonnaise et Sophie Pilaire de Ricochet

 

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Bonus :

forcément une référence à Sherlock