texte de Marie Leymarie
Syros, 2016
« J’en suis sûre maintenant. Je suis amoureuse. Je me répète en boucle que ce n’est pas grave. Une maladie bénigne de l’adolescence. Tout le monde ou presque tombe amoureux. On en guérit.
Le seul problème, c’est que je n’ai pas du tout envie de guérir. »
Quand on choisit son enfant sur catalogue en fonction de son coût financier, forcément on attend de lui qu’il réponde aux critères choisis. Et depuis que les parents de Maïa on choisit d’avoir un autre enfant, l’adolescente se sent fautive de ne pas être assez bien. Aussi, quand elle rencontre Anthony et ses idées bien loin de cet eugénisme, la jeune femme est chamboulée. Et quand l’amour s’en mêle, elle ne sait plus si elle doit vraiment croire ses professeurs, sa famille et cette société qui dise que l’amour est une maladie à éradiquer par quelques comprimés.
L’idée de ce roman de science-fiction est intéressante mais je l’avais déjà vu exploitée dans le roman anglo-saxon, Delirium. Alors j’avoue avoir eu du mal à entrer dans l’intrigue et à compatir avec cette adolescente qui découvre l’amour. Les personnages secondaires sont intéressants et l’ensemble du livre donne matière à réfléchir sur les dérives de la science et ses conséquences sur l’ensemble de la société. Pour le coup, l’ensemble permet de le proposer aux enfants dès 11 ans.
Challenge Young adult 6 chez Muti 1/80
Objectif lecture mai
Pour en savoir plus :
@ les avis de Faelys et Sophie
@ le site internet de Marie Leymarie
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Bonus :
je ne sais pas pourquoi mais cette photographie m’a fait pensé à ce roman…
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