Du haut de mon cerisier de Peretti

texte de Paola Peretti
Gallimard jeunesse, 2019

Mafalda a neuf ans, aime l’école, le football et son chat. Et Mafalda est en train de perdre la vue.

Recommandé par une copinaute, j’ai commencé cette lecture en appréciant la très jolie couverture et la poésie du titre, et sans savoir du tout de quoi traitait le roman.

J’y est découvert Mafalda et son chat Ottimo Turcaret (personnage important puisqu’elle y tient plus que tout). Cette petite fille en CM1 nous livre son quotidien aussi bien à l’école qu’à la maison, et tout ce qui est en train de changer pour elle à cause de sa maladie. En effet, Mafalda y voit de moins en moins bien, parfois presque rien, et forcément tout est bouleversé.

J’ai beaucoup aimé les mots choisis par Paola Peretti pour parler de la maladie et du handicap, sans en faire non plus des tonnes. On se rend compte que Mafalda a les mêmes préoccupations que les enfants de son âge, à ceci près qu’elle fait une fixation sur le roman préféré de son père enfant Le Baron perché d’Italo Calvino (un classique de la littérature jeunesse italienne peu connu par chez nous). Elle rêve donc de s’installer dans l’arbre de son école et espère y trouver le remède à tous ses maux.

Il y a beaucoup d’autres choses : de l’amitié, de la solidarité, de la tendresse et de la tristesse. Je me rends compte que le thème du deuil ou bien de la différence, de l’autonomie, du regard des autres, sont aussi abordés. Et malgré tout, l’ensemble reste fluide, joliment écrit et donne un beau récit, presque sous forme de journal intime, à faire découvrir aux enfants dès 10 ans

Challenge Young Adult chez Muti 9/35

Pour en savoir plus :

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Bonus :

Cerisier japonais
by Emeline Yulb
via Flickr

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.