texte et illustration de Rébecca Dautremer
Sarbacane, 2018

 

« Bien sûr, comme à chacun de nous, une place était destinée à Jacominus dans ce monde.
Il lui fallut du temps pour être sûr.
Et encore davantage pour la trouver. »

 

Avec cet album au grand format carré, Rebecca Dautremer montre qu’elle manie aussi bien les mots que les pinceaux. Bien sûr on ne peut que rester en admiration devant ses très grandes images aux détails surprenants de réalisme. Son travail autour du zoomorphisme donne une identité propre à l’histoire et les jeux de couleurs m’ont rappelé des tableaux à la peinture ; le tout donnant une atmosphère intemporelle à la vie de Jacominus Gainsborough.

Mais ce qui m’a le plus touché, ce sont les mots de l’autrice à montrer combien une vie est unique même quand elle s’enferme dans une routine familière. Il y a forcément des moments doux-amères mais le simple fait de partager cette vie avec d’autres est en soi une source de bonheur. [A relire ma chronique, je me rends compte que ce texte peut paraître ou très philosophique ou très basique en fonction du caractère du lecteur].

Je ne sais pas si c’est fait exprès mais la mamie de Jacominus s’appelle Béatrix et j’ai vu dans ce prénom un petit hommage au personnage de lapin de Béatrix Potter.

Ce titre sera sûrement un de mes albums chouchou tant je le trouve intemporel.

 

Pour en savoir plus :

@ les avis de Ricochet et Télérama

@ retour sur l’exposition autour de l’album avec Babelio

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Bonus :

j’ai la chance de posséder ce joli carnet collector à la maison 🙂