texte de Horatio Clare
Pocket jeunesse – PKJ, 2018
Casper est un petit garçon inventif qui n’a pas son pareil pour faire des bêtises. Il est entouré de ses deux parents, infirmière et enseignant. Tout va pour le mieux jusqu’au jour où son père devient l’ombre de lui-même…
Voici un roman pour les jeunes enfants, à partir de 8/9 ans dirais-je, qui aborde de manière métaphorique la dépression. Présentée comme une maladie difficilement soignable, car sans traitement médicamenteux, elle transforme le père de Casper dès les premières pages et donc le quotidien du jeune garçon.
S’en suit une aventure fantastique légèrement rocambolesque semée de personnages anthropomorphiques qui vont conduire le jeune garçon à parcourir la nature autour de chez lui. Il y rencontrera des animaux plein de sagesse qui vont l’aider dans sa quête, à savoir : rendre la joie de vivre à son père.
Certes la fin du roman est très optimiste, voire utopique diront certains, mais j’ai trouvé que ce récit abordait avec originalité les questionnements que pause ce type de maladie quand les enfants y sont confrontés. Par ailleurs, le livre fourmille de petites digressions, comme des notes glissées là par l’auteur, pour expliquer des termes plus ardus ou des notions que les enfants n’auraient pas encore. Elles apportent une touche d’humour à un sujet relativement sombre.
Une jolie proposition sur cette thématique qui a reçu plusieurs prix littéraires outre-Atlantique.
Challenge Young adult 8 chez Muti 5/65
Objectif lecture d’avril 2018
Pour en savoir plus :
@ l’avis de Faelys, Actualitté et Télérama
@ la fiche auteur chez Ricochet
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Bonus :
une émotion pas si facile à comprendre…