texte d’Agnès Laroche
Rageot – pop, 2016

 

Roméo a appris à cuisiner avec sa mère dont c’est le métier et ne manque jamais de l’aider quand elle en a besoin. Et justement elle vient de se voir proposer un nouveau contrat et devra préparer le repas pour leurs riches voisins d’en face. Ce que ne sait pas encore Roméo, c’est qu’il va y rencontrer sa Juliette, en tomber amoureux et s’attirer les foudres astrales du père de cette dernière.

 

Pop, c’est le nom de la nouvelle collection des éditions Rageot en grand format. Elle a pour but de proposer aux 8-12 ans des récits pétillants et optimistes (je vous cite le descriptif que vous pouvez retrouver sur le rabat-marque page du roman). Et je trouve que le contrat est rempli concernant ce roman.

Agnès Laroche a l’habitude de parler à cette tranche d’âge et ça se sent. Elle utilise son style simple et fluide pour nous emmener dans une histoire autour de la cuisine. Elle ne fait donc pas l’impasse sur le vocabulaire autour de cette thématique ; et même si l’on n’est pas un cordon-bleu, tout est expliqué.

Le personnage principal de Roméo est attachant et l’on rentre assez facilement dans sa vie avec l’utilisation de la première personne. On suit ses mésaventures amoureuses, son amitié indéfectible et les encouragements de sa famille pour la cuisine. Pas de tragédie, ni de drames, juste une vie comme tant d’autre à laquelle on rajoute juste ce qu’il faut de rebondissements pour qu’elle paraisse extraordinaire.

Un sujet qui peut autant plaire aux garçons qu’aux filles et une thématique dans l’air du temps qui révélera peut-être des vocations.

 

Challenge Young adult 5 chez Muti 31/65

et ce roman entre dans objectif lecture de février

.

.

Pour en savoir plus :

@ les avis de Lirado et Faelys

@ découvrez-en un peu plus sur Agnès Laroche sur le site de Rageot

@ et n’hésitez pas à lire mon avis sur Rue des petits singes, son roman qui a reçu l’année dernière le Prix des Incorruptibles

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Bonus :

l’estomac, le chemin le plus direct vers le cœur… ça dépend des époques 😉