Marco fait ses devoirs de mathématiques quand deux policiers viennent lui annoncer la mort de sa mère. Après une frayeur mémorable, Marco apprend qu’il ne s’agit pas de sa mère mais de la femme de son père, une certaine Anka qu’il aurait épousé dix ans auparavant contre une somme d’argent.
Et bien disons pour résumer que je suis complètement passée à côté de ce livre. J’en ai entendu et lu beaucoup de bien (d’où mon envie de le lire) mais je n’ai pas compris où voulait en venir l’auteur.
Raconté à la première personne, on suit les recherches de Marco pour en savoir un peu plus sur cette inconnue et comment elle a finit par mourir seule sur un banc public. Un mystère entoure la charmante femme d’origine roumaine et l’adolescent se focalise dessus comme un échappatoire à sa vie proprette. Sa vision de sa famille en prend un coup et celle de la société aussi. Marco est indigné par l’attitude de ses parents qui, loin d’avoir des remords face à leurs actes passés, font comme si rien n’avait eu lieu. Pire que la condition des sans-papiers et les magouilles qui font du profit sur la vie d’autrui, c’est surtout l’indifférence générale sur ses sujets qui marque.
L’écriture est sèche et rapide, correspondant au caractère de Marco. Cependant, et contrairement aux avis que j’en ai lu, je n’ai pas senti monter la violence. La fin est violente, et elle fait même partie de cette violence désormais « quotidienne » avec la télévision et les autres médias. Le reste du roman m’a surtout raconté le quotidien d’un ado paumé, mal dans ses baskets qui trouve dans cette Anka un moteur à sa vie pour quelques mois.
Je n’ai ni aimé ni détesté ce roman, je suis tout simplement passée à côté.
Un livre qui compte pour mon challenge Chez vous
et dans le défi lecture de juin (je n’ai toujours pas rattrapé mon retard, shame on me !)
Pour en savoir plus :
@ les avis de Gaëlle, Clara, Fantasia, Theoma, Bauchette, M’lire, Lirado et la Soupe de l’Espace
@ une plaquette du Rouergue sur l’auteur, intéressante mais qui mériterait d’être mise à jour car datant de 2007…
@ les audiofilms de Guéraud sur le site de Citrouille
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Bonus :
un banc public… les chaussures de qui ?