L’inspecteur Augier n’en croit pas ses oreilles quand on l’appelle, lui Inspecteur du Quai des Orfèvres, pour une double crise cardiaque. Ce n’est pas son domaine. Et pourtant, ces deux morts seraient des meurtres, les victimes auraient été effrayées mortellement par un singe de la taille d’un gorille. Singe ou usurpateur voleur ? L’inspecteur Augier n’est pas au bout de ses surprises.
Ce roman nous permet de suivre à Paris, notre chère capitale, au mois d’Août, un inspecteur qui attend ses vacances avec impatience et qui entraine Victor, son fils de douze ans, dans ses BB (Brigades buissonnières). On a du mal à croire à ce duo improbable tout comme les adultes qui les rencontrent. Et pourtant le déséquilibre créé par cette situation apporte un nouveau regard sur l’enquête d’Augier, un brin de naïveté qui permet souvent de débloquer les idées du parent concernant l’affaire en cours.
Moi qui suis de la région parisienne et qui connait la plupart des endroits cités pour les avoirs arpentés notamment l’été, j’ai aimé cette ambiance ainsi que la lourdeur du climat propre à une grosse ville en plein été. La vie de famille de l’inspecteur, tout comme son travail sont décrits avec familiarité, permettant aux lecteurs de comprendre combien il est difficile pour le père de laisser son travail de côté.
Concernant l’enquête, on découvre bien rapidement les différentes pistes et leurs aboutissements ; la suite étant plutôt consacrée à la capture des criminels. Heureusement que le grotesque de la situation de départ vient apporter un brin d’humour à l’affaire car le reste se lit avec facilité sans être transcendant.
Challenge Un mot, des titres chez Calypso avec le mot ROI et pour le 15 avril, ce sera le mot REVE
Challenge 1% rentrée littéraire 2012 chez Hérisson
Challenge Young adult chez Muti
Challenge Thriller et polar chez Liliba
Pour en savoir plus :
@ les avis de Ricochet et la Cause littéraire
@ découvrez une petite biographie de François Devenne par ici
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Bonus :
y’a de quoi faire peur…
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Je ne suis pas trop tentée. Je crois que je vais passer mon chemin.
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