Anthony Browne

,

J’essaie encore et toujours de rattraper mon retard des mercredis de l’album et cette fois-ci je m’attaque encore à un auteur/illustrateur devenu un classique de la littérature jeunesse : Anthony Browne. Je présente ici deux albums parmi son immense œuvre : l’un très connu et l’autre moins.

Mon papamon papa
texte et illustrations d’Anthony Browne
Kaléidoscope, 2000
 

Avec son pyjama rayé bleu et blanc, sa robe de chambre marron à carreaux et son sourire, Mon papa est reconnaissable entre tous. De page en page, notre papa prend l’apparence d’un gorille (très fort), d’un nounours (tout doux) ou d’un homme tout simplement. Toutes les qualités d’un papa sont ici énoncées par cet enfant-lecteur, cet enfant-auteur qui fait le portrait de son père.
En ce qui me concerne, Anthony Browne a su décrire un papa comme seuls les enfants peuvent le voir. Car notre papa est toujours le plus parfait au monde, c’est bien connu.
A lire à son papa le soir avant de se coucher… (je suis sûre qu’il sera de bien meilleure humeur le lendemain).

© boumabib.fr
ourson et les chasseurs Ourson et les chasseurs
texte et illustrations d’Anthony Browne
Kaléïdoscope, 2003
 

Ourson part se promener dans la forêt quand deux chasseurs lui tombent dessus (façon de parler). Pour les éviter, Ourson sort un crayon et se met à dessiner un nouvel élément de l’illustration.

On voit un chasseur arriver avec un lasso (page de gauche) et l’ourson commencer à dessiner (toujours sur la page de droite). La page suivante le lasso retombe autour… de la corne d’un rhinocéros. S’en suivent plusieurs autres dessins et finalement… Ourson s’envole sur le dos d’une colombe. J’ai choisi cet album car de l’ensemble de l’œuvre d’Anthony Browne il fait partie de ceux que je connais le moins. J’y est retrouvé le graphisme de l’auteur mais avec des couleurs moins pastelles plus chatoyantes. On se croirait dans la forêt équatoriale de par la végétation luxuriante et surtout le style vestimentaire très coloniale des chasseurs.
On rentre vraiment dans le thème de l’imaginaire avec cet Ourson qui dessine un nouvel élément de l’illustration originale. Le texte est bien imprimé en dessous des illustrations, elles-mêmes encadrées d’un fin trait noir, comme si Ourson venait mettre son grain de sel dans l’histoire originale d’Anthony Browne.

Un album pour les petits qui aimeraient bien raconter l’histoire à la place de leurs parents…

© boumabib.fr

Pour en savoir plus :

@ un entretien de l’auteur avec Ricochet

Challenge Je lis aussi des albums : 4/24


_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Bonus :
un papa chasseur… (ou plutôt pêcheur)

mon papa - bonus
© Lagreca

 

3 commentaires


  1. // Répondre

    Oh la la, il faut que j’avance moi aussi dans le challenge sinon je n’atteindrai jamais les 24.
    Je ne suis pas très fan d’Anthony Brown bien que ce soit un grand auteur pour la jeunesse.


  2. // Répondre

    Anthony Browne est vraiment un auteur que j’apprécie. J’ai eu du mal à accrocher au départ mais après avoir pris le temps de comprendre ses illustrations et après avoir vu l’intérêt qu’y portent
    les enfants,je suis devenue une véritable fan !
    L’Ecole des loisirs propose un petit livret (gratuit sur demande !) où Anthony Browne parle de son travail et décrypte quelques albums 😉


Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.