Elise ne sait pas faire la roue. En soit ce n’est pas un drame mais le professeur de sport lui a expliqué que « la roue, c’est comme la vie. Si tu ne te lances pas, si tu ne t’appuies pas sur ce que tu sais, si tu ne passes pas à l’action, eh bien jamais tu ne retomberas sur tes pieds ». Alors forcément, savoir faire la roue devient très important aux yeux d’Elise.
Y’a pas à dire, j’ai eu un peu de mal avec cette métaphore. Je la comprends mais je ne suis pas sûre que le fait de « se lancer » dans vie parle vraiment à un enfant de 10 ans (âge de la collection). Le texte est fluide et bien composé mais j’ai eu du mal à m’attacher à l’héroïne. Elise est presque une adulte dans sa façon de penser et d’agir (notamment face à une mère dépressive et un père absent). Je n’ai pas ressenti le côté enfantin qu’il peut y avoir encore à cet âge, ni les préoccupations basiques liées aux prémices de l’adolescence. En fait, j’ai surtout eu du mal à comprendre l’importance d’un tel drame pour Elise alors que sa famille part en petits morceaux…
J’ai bien vu les intentions de Sandrine Kao dans ce texte et je tiens à saluer son style même si le thème m’a peu touché ; et cela d’autant plus qu’il s’agit d’une toute jeune auteure-illustratrice qui signe avec La Roue son premier roman jeunesse.
Pour en savoir plus :
@ les avis de Fantasia, Radicale et Claude-Anne Choffat
@ le blog de Sandrine Kao
@ le catalogue des éditions Syros est feuilletable en ligne
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Bonus :
un petit croquis qui aurait pu être en annexe du livre
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Je ne pense pas que je le lirais, le thème non plus ne m’intéresse pas trop
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en effet, il y a d’autres livres sur le sujet plus aboutis…
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Tu n’es pas la seule à avoir moyennement aimé autour de moi… ce qui fait que je ne comprends plus ce qui fait qu’il m’a plu… Je l’ai refeuilleté, et ça remarche sur moi… Bizarre ! Peut-être
un souvenir perso – j’ai eu aussi un blocage sur la roue quand j’étais petite fille, et c’était aussi un symbole…
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c’est peut-être pour ça que cela t’a plus touché en effet…