scénario de Denis Lapière dessins de Stassen Dupuis, 1993
Célestin et Leila. Deux gosses, deux adolescents. Le premier fuit son village natal, au cœur de l’Afrique, pour remonter vers une Europe qu’il imagine teintée de rêves et de magie. La seconde quitte sans regret cette Europe où elle est née, et sa fugue la conduit vers le Maroc, le pays de ses grands-parents. Au point de leur rencontre, qui paraissait pourtant improbable, perdus dans le désert, un bar en pisé, quelques bidons de fuel épars et un vieux Français qui raconte…[résumé éditeur]
Je suis tombée sur cette bande-dessinée pour remplir un challenge (dont je parle plus bas). Ce n’est pas mon genre préféré ni celui que j’ai le plus l’habitude de lire. Et pourtant. Pourtant je me suis laissée porter par le récit de Lapière, par l’histoire d’une rencontre, quelques jours au milieu de nul part entre ces deux nomades. L’histoire est belle et… réaliste. La fin ne berce pas dans le happy end et nous fait entrevoir notre triste monde.
Les dessins m’ont déstabilisé par leurs traits. Là encore tout est question d’habitude. La lecture du tome 2 a été plus fluide. Je crois que je serais peut-être moins réfractaire à sortir de mon cocon d’habitude. Merci aux auteurs pour ça.
Je progresse donc dans le Challenge Carnets de voyage de Tiphanya pour le continent africain (youhou ! il ne me reste plus qu’un seul titre à lire !).
+2 pour le défi de Mia de novembre
Pour en savoir plus :
@ les avis de Mo (avis très complet avec des planches intégrales), Bibliomonde et BDgest
@ le site officiel de Denis Lapière et son blog
@ une petite biographie de Jean-Philippe Stassen sur le blog des Filles du Loir
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Bonus :
tout n’est pas forcément une question de couleur