texte d’Yves Grevet
Nathan – Syros, 2015

 

Koridwen s’occupe seule de la ferme familiale maintenant que tous les adultes autour d’elle sont morts. Mais à quoi bon quand il ne reste plus rien de la vie qu’elle a connu à part ce cousin handicapé auquel elle tient tant. Pourtant en découvrant les instructions laissée à son attention par Mamm-gozh, sa grand-mère décédée avant l’arrivée du virus, Koridwen ne peut s’empêcher de voir une alternative. En tracteur, avec toutes ses affaires dans la remorque, et son cousin pour seul ami, la jeune femme part pour la capitale.

 

J’ai mis bien du temps à commencer la lecture de ce roman, presque six mois d’interruption avec les trois autres. Peut-être était-ce le temps dont j’avais besoin pour digérer l’ensemble des pages lues et faire de cette lecture une vraie conclusion. Car je ne regrette à aucun moment d’avoir conclu cette série avec ce tome.

Yves Grevet nous livre l’histoire d’une jeune femme de caractère, partagée entre les croyances de son enfance pour les légendes bretonnes et la réalité crue de sa vie d’adolescente, guerrière virtuelle en quête de reconnaissance. J’ai beaucoup aimé cette jeune femme forte et intraitable qui ne laisse aucune personne, homme ou femme, lui dicter sa conduite. Koridwen trace son destin de manière solitaire et presque autoritaire où seul son cousin semble capable de l’émouvoir. Son chemin est semé d’embuche mais elle garde le cap en espérant que sa grand-mère la guide sur le bon chemin. La ritournelle bretonne qui revient tout au long du roman est d’ailleurs une très bonne manière d’accrocher le lecteur.

Il m’a semblé que son personnage avait beaucoup moins d’interactions avec les autres U4 que dans les tomes précédents, ce qui semble assez logique quand au choix de personnalité fait par l’auteur. La fin m’a vraiment surprise et je suis contente de ne pas l’avoir lu avant les autres. Peut-être aurait-ce transformé ma vision du reste…

 

Challenge Young adult 5 chez Muti 71/65

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objectif lecture de janvier

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Bonus :

Yves Grevet